Archives d’Auteur: willbxl

#Fail Illustrer une publicité SEA et passer pour un site de rencontre

Illustrations_pour_SEA_jeu

Que cela soit sur Facebook ou sur le site des grands médias, les publicités en ligne gangrènent chaque pixel disponible. De plus en plus savamment imbriquées dans le contenu, l’internaute inexpérimenté se voit souvent dupé. Loin de ces considérations éthiques et philosophiques, j’ai réalisé que nombre de ces publicités sont illustrées par des images qui n’ajoutent aucun sens au contenu. Ce sont bien souvent des images neutres venues tout droit des banques d’images payantes. Dommage, l’image est l’élément de l’annonce que l’internaute voit en premier. Comme exemple, l’image ci-dessus. Chacune de ces images a été prise sur le même site.

Saurez-vous me dire quel secteur les publicités en ligne ci-dessous sont censées illustrer?

Réponses (cliquez sur l’image pour l’agrandir et vérifier vos réponses):

Illustrations_pour_SEA_réponses

#Fail: La campagne de Coca Cola Belgique peine à démarrer

Respecter les dates d’échéance, ce n’est pas toujours facile. Coca Cola Belgique ne déroge pas à la règle des retardataires. Après avoir annoncé en grande pompe (à coup de gros spots publicitaires) le lancement de leur campagne de personnalisation de leur bouteille mythique avec les noms les plus fréquents en Belgique, il semble que tout n’ait pas été au point le 7 mai:

Coca Cola Fail

Screenshot du site dédié de Coca Cola le 10 mai 2013

Je suis néanmoins curieux de voir se réaliser les différentes actions de communication telles que les distributeurs permettant de personnaliser sa canette de Coca Zéro… parce qu’avec mon nom (William) je peux oublier les bouteilles ;-). Quoi qu’il en soit, l’été sera rouge et blanc sur le Plat Pays!

Site de la campagne: http://cokestudio.coca-cola.com/

EDIT: Je viens de vérifier et le site internet est maintenant ouvert. A vos prénoms!

Démarchage téléphonique de Luminus: du grand n’importe quoi!

Les interactions entre les marques et les consommateurs constituent un levier primordial pour réussir une vente ou pour assurer un service après-vente. Il est donc préférable de miser sur leur qualité plutôt que de ratisser large sans provoquer d’impact voire en laissant une impression négative par rapport à la marque et à son produit/service. Luminus organise pour le moment une campagne d’appel B2B et à délégué cette importante tâche à une hotline qui n’a aucune idée de la stratégie de communication, aucune idée des valeurs de la marque, aucun attrait pour la marque et dont les employés se font presser comme citrons pour assurer leur rentabilité. Bref une erreur qui se traduit par cette appel que j’ai reçu vendredi en début d’après midi de la part du 0279220700 sur mon portable:

  • Bonjour, M. ******** de Luminus, est-ce que vous êtes le responsable ?
  • (moi) Euh… le responsable de quoi?
  • Ben des décisions énergétiques !
  • (moi) Aaaah non ça ne doit pas être moi, ça.
  • Alors passez moi le responsable !
  • (moi) Mmmmh je crois qu’il n’est pas disponible pour le moment
  • Ok aurevoir *raccroche*

Quelle(s) réfléxion(s) avons-nous lorsque nous nous faisons bousculer de la sorte ? « Si leurs commerciaux sont comme ça, je ne voudrais pas avoir à faire à leur service après vente », « Encore une marque qui ne juge pas utile de respecter ses clients » ou encore « Est-ce que je pourrais envisager de mettre ma confiance en une entreprise qui n’a aucun respect pour mon entreprise ? ». Quoiqu’il en soit, Luminus dont je ne connaissais que les stupides publicités a réussi en quelques secondes à s’exclure de ma liste de fournisseurs potentiels d’énergie.

Je souligne également par cet article l’importance de former les gens à ce qu’ils vont faire et de prendre le temps de leur expliquer la stratégie de l’entreprise, les objectifs de l’action qu’il vont entreprendre, les actions qui vont suivre, la vision de l’entreprise ainsi que les produits et services mis sur le marché. Ce n’est pas une perte de temps ! Si ces personnes ne sont pas convaincues, comment vont-elles convaincre à leur tour ? Si le management s’enferme dans sa tour d’ivoire, impose des actions sans les expliquer, quelle motivation vont-ils avoir ? Une communication externe, commence toujours par une communication interne. A méditer!

Le service client écorne l’image des marques automobiles (2)

Dans mon article « Le service client écorne l’image des marques automobiles », je vous avais expliqué que les Clients sont loin d’être les rois lorsqu’ils pénètrent sur un showroom d’une grande marque automobile. Dernièrement, j’ai encore vu les chiffres de vente de véhicule neuf en berne. « Mais dis donc comment cela est-t-il possible » ai-je envie de m’exclamer ironiquement. Alors que de savantes campagnes de communication sont élaborées par les marques, certaines concessions ne jouent pas leur rôle et ratent des ventes cruciales. Ces erreurs ne sont pas relayées et donc rarement corrigées. Cette fois-ci, cet article se base sur quatre nouveaux cas vécus, avec Renault (encore eux), Nearly New Car (le pire du pire), Peugeot. Oui, je cherchais une voiture et j’ai finalement trouvé ;-).

Comme toujours, évitons de généraliser. Toutes les concessions d’une même marque n’accueillent pas leurs clients de la même manière. J’espère que ces cas ne seront pas pris comme une critique gratuite mais comme une sonnette d’alarme.

Renault: on reprend les même et on fait pire

Je reçois durant le mois d’aout une lettre de la marque au losange renfermant une clé qui, peut-être, pourrait démarrer le moteur d’une twingo du showroom. Action classique mais efficace. L’année passée, je m’étais déjà heurté au manque de dynamisme de l’équipe de la Tour Renault à Ixelles. Alors que je m’étais promis de ne plus jamais remettre les pieds dans cette concession, ma curiosité a pris le dessus. Est-ce qu’ils se sont améliorés ou non? Ou non. En fait, il n’y avait même plus de réception. Je suis d’accord sur le fait qu’elle n’était pas très efficace mais la réception reste un repère pour le consommateur. Ou me diriger alors? Rien n’indiquait la fameuse Twingo à démarrer et je ne me voyais pas m’assoir dans chaque voiture. Après avoir fait deux fois le tour de la concession, je me suis rendu directement vers un des vendeurs, tous cachés derrière leur bureau.

– Bonjour je viens pour votre action, pour démarrer la Twingo mais je ne sais pas exactement laquelle ouvrir…
– Celle là *avec un geste de la tête*
– Euh, il y en a plusieurs par là, vous parlez de celle là? *en la désignant du doigt*
– Oui.

Durant cette conversation riche en enseignement, j’ai dû faire attention. Un mot de plus de ce vendeur aux paroles charmeuses et j’achetais une voiture du showroom. Hum. Sérieusement? J’ai failli lui jeter la clé à la figure mais je suis trop poli pour ça. Bref, je m’installe, je la démarre pas et je m’en vais très fâché.

Peugeot: snobé par le vendeur

Connaissez-vous Mu by Peugeot ? Si vous êtes Français, certainement. Si vous êtes Belge, certainement pas. Il s’agit d’un service de location de voiture tel que Avis, Hertz ou Sixt mais directement chez la marque au Lion et… radicalement moins cher. Pour moi, c’est une super idée Marketing car cela permet au consommateur de faire un vrai essai avec la voiture au point de lui donner envie de l’acheter. Après mon week-end en RCZ, je fus conquis. Au point de demander lors de la restitution du véhicule, son prix ainsi que les occasions du Lion pour ce modèle. L’équipe de la concession d’Uccle est très réactive et le vendeur qui m’avait reçu pour la location, vraiment professionnel. Malheureusement, il était parti en vacances et je me suis retrouvé avec son collègue. J’étais ce qu’on peut appeler « une vente facile »: à la recherche et convaincu du produit. Malheureusement pour moi, la RCZ que j’avais conduite dépassait le budget que je m’étais fixé. Au lieu de négocier, de me proposer une autre RCZ voire de sonder mon intérêt pour un autre véhicule de la gamme, le vendeur a préféré me remercier. Trois semaines plus tard, j’achetais une voiture.

Nearly New Car: le summum du pire

Je vous l’ai gardé pour la fin car je n’ai jamais vu un service aussi lamentable que le Mégastore Nearly New Car d’Anderlecht. Jamais. Alors que j’avais pris rendez-vous pour l’essai d’un véhicule, à une certaine heure donc, le vendeur (qui a le même nom qu’un célèbre chanteur belgo-italien) m’explique que son collègue va arriver d’une minute à l’autre et qu’il ne peut quitter le showroom sans son retour. Après 15 minutes d’attente (et 5 fois le tour du showroom), il me promet: « mon collègue vient d’appeler, il est vraiment tout près, c’est une question de minutes ». Un quart d’heure plus tard, ce même vendeur me dit, à peine embêté, que son collègue a eu un contre-temps (sans blague?) et qu’il arrive sur le champ. Sur le champ ? En réalité, j’ai encore pu encore attendre 15 minutes. Ensuite, ce cher vendeur gare la voiture d’essai devant le showroom. J’ouvre là porte et là, je vois la voiture la plus sale dans laquelle je ne suis jamais rentré de ma vie, tous types de véhicules confondus. Des biscuits écrasés par terre et sur les sièges, une belle couche de poussière, des taches sur les sièges, de la terre, … sans compter tous les objets qui étaient par terre (bouteille d’eau, …). Réaction du vendeur « Ah ! vous verrez quand vous aurez des enfants ». Est-ce qu’avoir des enfants est une excuse pour le manque de professionnalisme flagrant de ce vendeur ? Bien entendu, il m’a rappelé un mois plus tard et lorsque je lui ai dis ne plus être intéressé, il a soufflé dans le cornet du téléphone… Et ça vend des Mercedes…

Base, payer plus pour un meilleur service?

Base, l’opérateur téléphonique belge s’est récemment attaqué à ses clients de la commune bruxelloise de Woluwe St-Lambert. Une de mes connaissances proches m’a rapporté leur échange téléphonique et l’offre qui lui a été proposée… complètement déloyale.

L’opératrice commence par lui expliquer que Base s’est rendu compte que ses clients de Woluwe St-Pierre étaient sujets à de nombreux problèmes tels que de la friture sur la ligne ou aucune possibilité d’appeler pendant une journée. Comment résoudre ce problème? Facile: payer 30% de plus et vous aurez droit à un service de meilleur qualité.

Donc, si je comprends bien, Base attire ses clients avec des prix planchés qu’il augmente en cours de route alors qu’un contrat a été signé. Je ne veux pas spécialement faire de publicité pour Belgacom – Proximus mais la seule fois où il y a eu un problème de leur coté, cela a duré 1h et ils se sont excusés par sms, par mail et via les journaux parlés. Alors pensez-y à deux fois avant de vous engager avec Base.

Pour rappel, depuis le 1er Octobre 2012, tout contrat avec un opérateur téléphonique peut être interrompu sans frais. Profitez-en ;-).

#CLASH PUB : Bpost, mon facteur ce héros… ou pas.

Au risque de paraître complètement insensible, inhumain, ou dépourvu de toute innocence et de naïveté candide, je suis tombé nez à nez à multiples reprises devant ce qu’on pourrait appeler une tentative de redorer le blason de nos amis les facteurs par une surabondance d’émotions comme le fait quotidiennement et avec brio RTL TVI. BREF derrière une musique triste et des focus ridicules, un beau clash pub s’est profilé…

Alors déjà la musique. Elle ne vous rappelle rien ? Comme si les enfants éliminés du casting des Choristes avaient décidés de quand même former un groupe ? Possible. Pour moi c’est une belle caricature de la musique triste, tellement poussée à l’extrême que tu n’y crois pas une seconde.

Sinon, grace à ce clip, j’ai un commencement de réponse à propos des retards sur la livraison des courriers. C’est peut-être à cause de tous ces rejets que mon facteur n’a plus le temps de sonner à ma porte et qu’il préfère glisser directement un petit papier m’obligeant à me rendre à leur guichet (entre 10h et 16h sauf entre l’heure de midi entre 11h et 15h). Le temps de regarder la lettre, de la lire (ça a été coupé au montage, si si!), de vérifier s’il y a bien un timbre dessus, de la peser, de jouer avec au freesbie ultimate, de réfléchir si cette lettre pourrait être une raison de faire grève, d’aller chercher de la ficelle et un ballon, de faire gonfler le ballon à l’hélium et puis de la regarder, l’air satisfait d’une bonne journée de travail, jusqu’à ne plus la voir. Je vous laisse imaginer la tête du gosse si elle arrive malencontreusement dans son jardin ^^’. On ne sait jamais, le monde est petit.

En réalité, une lettre comme celle là a plus de chance d’atterrir dans la grande déchiqueteuse qu’accrochée à un ballon gonflé à l’hélium. Alors pourquoi ? Pourquoi nous mentir de la sorte. Pensez-vous vraiment avoir le choix du prestataire de service lorsque vous postez une lettre ? … et à part l’hirondelle ? Quoi ?! Une publicité uniquement pour nous faire croire que les facteurs sont des héros vivants ? Oui. Triste ? Oui. Une chose est sûre, j’attends avec impatience la même chose de 3 entités suivantes :

– Bruxelles Propreté

– la STIB/ les TEC et la SNCB.

– le Gouvernement

Et vous, des envies particulières ? Des idées pour les prochaines publicités ? Un gars court après le bus qui s’arrête pour le laisser rentrer ? Un tram de la STIB s’arrête et n’écrase personne ? Soyez fous et créatifs dans vos commentaires !

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Arrex, techniques de vente à la limite de la légalité

Résumé : Les distributeurs du cuisiniste italien Arrex pratiquent des techniques de vente forcée à la limite de la légalité durant le salon Batibouw 2012. Une habitude du secteur ? Une baisse de qualité du salon Batibouw ? Une stratégie du fabricant ? Expérience.

Avant-propos

Avant que vous ne lisiez la suite de cet article sur les techniques scandaleuses pratiquées par Arrex sur le salon Batibouw, je tiens à bien remettre en contexte ce que j’ai vécu. Qui est à blâmer lorsqu’une marque se permet de vous agresser sur un salon ?

– Batibouw ? Certainement pas. FISA, l’organisateur, est un habitué des grands évènements et veille à ce que la qualité du salon s’améliore d’année en année.
– Arrex ? Le fabricant n’est pas toujours responsable de la stratégie de vente des distributeurs. Ici, je ne remets pas en doute la qualité de leurs produits. Malheureusement, c’est souvent la marque qui trinque lorsque les commerciaux qui la représentent, manquent de professionnalisme en tentant une vente forcée.
– Le distributeur ? Oui. Il est non seulement responsable de ses résultats en termes de vente mais aussi de l’image de la marque dans sa région d’influence. Aujourd’hui, nous savons que le WOM sur les réseaux sociaux émiettent les frontières des zones d’influence.

L’expérience vécue

Lundi 5 mars, je me suis rendu à Batibouw avec comme objectif de me renseigner sur les prix des cuisines, des salles de douches et des baignoires (pour la rénovation d’un appartement). Tout se passait alors pour le mieux jusqu’à ce que nous nous arrêtions, ma mère et moi, sur le stand du cuisiniste Arrex. Sans le savoir, nous nous sommes engagés dans un processus de vente forcée et de surcroit, totalement malhonnête, qui a duré 4 heures.

1. le copinage vendeur/prospect : Dans la plupart des processus de vente, le commercial cherche à établir une certaine complicité avec le client. Le problème survient lorsqu’il veut en faire de trop. Ainsi nous avons eu droit aux petits noms (« Je peux t’appeler Will ?« ), aux petites blagues forcées, aux récits de vie privée dont je me serais bien passé (« Les policiers belges n’arrêtent pas de m’arrêter parce que j’ai une plaque d’immatriculation française… c’est sûrement pour notre réputation de fumeur de oinj » ou « Avec Arrex, on est logé dans un super hôtel bien cher sur Bruxelles, c’est trop excellent« ), aux « j’ai le même à la maison » et aux belles promesses (« Quoiqu’il arrive, vous pourrez avoir les plans, les dessins, les prix, …« ).

2. le choix du produit : Alors que dans d’autres stands les commerciaux n’ont pas hésité à nous expliquer la différence entre leurs modèles, catalogue à l’appui, chez Arrex, ils préfèrent en imposer un. Premièrement, le designer prend les mesures de notre cuisine sur base d’un plan (je m’apercevrai plus tard qu’il s’est trompé d’un mètre). Pour le choix des couleurs et matériaux, il nous assure que de toute façon nous pourrons le changer par après étant donné que « les prix sont presque pareils« . Bref, nous n’avons aucune idée de ce que donnera le produit fini mais la vente continue…

3. la mise en condition : Pour tout achat conséquent, le client se pose des questions existentielles : est-ce que j’ai réellement besoin de ce produit ? est-ce que je ne peux pas trouver mieux/moins cher ? est-ce que je prends la bonne décision ? … Le commercial doit donc mettre en confiance le client et abaisser les différentes barrières à l’achat : « Vous avez vu comment le stand est rempli ? On a vendu plein de cuisines aujourd’hui !« , « On est pas encore implanté à Bruxelles mais c’est pour bientôt, je serai le directeur de ce mégastore et je m’occuperai de vous personnellement » (le vendeur a 24 ans, on a fait semblant d’y croire), …

4. la négociation : Ici, nous avons assisté à une véritable pièce de théâtre très mal jouée. Au fur et à mesure de l’élaboration de notre cuisine, le vendeur nous avertit qu’il a peur d’avoir dépassé notre budget. Lorsque son manager vient à notre table, il veut d’abord voir ce que nous avons pris comme électroménager (acte 1) : nous avons donc attendu 15 minutes durant lesquelles un inconnu met son nez dans nos affaires puis repart, la curiosité rassasiée. Ensuite, il revient et enguirlande notre vendeur (acte 2) : « mais enfin, tu savais qu’ils ne voulaient pas dépasser cette somme ! Fais attention dans tes dessins la prochaine fois ! Que vais-je faire pour satisfaire ces clients moi maintenant ?! » « Oh oui, je me suis laissé emporté, je suis vraiment désolé, je ferai attention la prochaine fois« … C’était tellement mal joué que nous en sommes restés bouche bée. Même les vendeurs de canapés sont plus crédibles !

5. la promotion surprise : En résumé, le vendeur veut maintenant nous voir passer à la caisse pour une cuisine dont nous n’avions même pas choisi les couleurs. De 23.000 euros, nous sommes passés à 17.750 euros, en quelques minutes. Ayant l’audace de leur rappeler que nous voulions seulement nous faire une idée des prix, deux autres personnes sont venues en renfort. « Pourquoi ne voulez-vous pas signer ? » « Oui mais qu’est-ce qui vous empêche de signer ? » … Le prix est alors descendu à 15.000 euros. Lorsque nous leur avons demandé un délai de réflexion, le manager s’est rué sur les documents (plan, prix, …) et a traité ma mère de « folle ». Je vous laisse deviner la suite.

Social media mood

Lorsque je suis revenu chez moi, j’ai tapé « Cuisine Arrex » dans Google.  Le 3e résultat fait le récit d’expériences malheureuses sur des salons & foires. – « Nous avons été accroché directement par un cuisiniste. Ayant pris des mesures et voulant avoir une idée de prix, et l’idée de la cuisine en elle-même, on s’est laissé partir dans la « procédure ». 
Jusqu’au moment où ils nous font une offre et nous faisant signer un papier nous disant qu’il y a peu de risques de notre côté, que le contrat deviendrait caduque dans certains cas etc. » (Falnestu) http://droit-finances.commentcamarche.net/forum/…, consulté le 11 mars.

– « Dans l’hypothèse où vous êtes déjà engagés je vous suggère d’être très vigilants à la réception des travaux car nous avons eu des fuites d’eau :ARREx a ce jour refuse d’assumer malgré un engagement.Dès que vous avez payé vous êtes black listé et ils ne vous répondent plus, attendez-vous à un contentieux. Leur seul intérêt est de vendre. » (LO1) http://droit-finances.commentcamarche.net/forum/…, consulté le 11 mars.

J’ai creusé plus loin et j’ai réalisé que les consommateurs ayant eu des contacts avec Arrex peuvent être subdivisés en deux :

– CONTENTS : Ils ont reçu un bon accueil en magasin et sont convaincus de la qualité des produits. Ils y trouvent en outre un bon rapport qualité/prix.
– PAS CONTENTS : Ils ont été confrontés à des vendeurs sans scrupules (le plus souvent sur des salons et foires) qui leurs avaient dessiné une cuisine irréalisable ou qui leurs avaient fait une vente forcée. La plupart sont maintenant en procédure juridique.

Je fais donc partie de la seconde catégorie qui n’achètera JAMAIS une cuisine Arrex, ou alors dans une région où le distributeur ne cherche pas à escroquer ses clients.

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(infographie) Automobile History : a century of motoring in America

Après avoir traité en profondeur les différentes causes de l’état de la mobilité en Belgique, je vous propose maintenant une infographie retraçant sommairement un siècle (1908 -2008) d’automobile aux Etats-Unis. Notez l’évolution exponentielle du nombre de barils utilisés par jour au pays de l’oncle Sam.

American automobile history

Les Enjeux de la Mobilité en Belgique en 2012

On nous l’a dit, on nous l’a répété : la Belgique a raté le coche de la mobilité dans les années 80 et paie maintenant son retard sur les autres pays de l’Union. Suppression des places de parking, feux de circulation déréglés, suppression de gares et de trains, grèves à répétition des transports publics, augmentation des taxes sur les véhicules de société, … autant de mesures qui n’ont en rien décongestionné nos routes. Quels sont donc les enjeux de la mobilité de demain ?

Intermodalité

En 2002, AVV-Rijkswaterstaat analyse l’intermodalité(1) comme un marché potentiel sur lequel le service public pourrait investir. Il conclut son rapport(2) sur le marché du transport intermodal de passagers par «Intermodaliteit is een beperkte marktniche in de mobiliteit, maar is kansrijk en biedt een belangrijke meerwaarde in of in relatie met grootstedelijke gebieden, op drukke relaties, over langere afstanden en tijdens verkeerspie- ken»(3).

Qu’en est-il aujourd’hui ? Presque 10 ans plus tard, le concept d’intermodalité se trouve dans la majorité des plans à la Mobilité et des listes d’objectifs des sociétés de transport. Ainsi, la STIB travaille sur l’élaboration d’un ticket compatible avec les autres moyens de transport modaux : il est déjà possible d’utiliser certains services comme VilloCambio ou Interparking avec sa carte Mobib. Afin d’étendre la zone de compatibilité à l’ensemble du territoire belge, la société bruxelloise souhaite qu’un seul tarif soit d’application. Ses homologues wallon (Le TEC) et flamand (De Lijn) n’ont pas la même politique budgétaire : alors que la STIB réalise un taux de couverture de ses frais à la hauteur de 55% (2e européen après la Suisse), De Lijn n’en réalise que 15%, les 85% restant étant financés par la Région Flamande. Le problème est donc politique.

Il est à noter que la voiture est souvent pointée du doigt comme le concurrent direct des transports en commun alors qu’en réalité, elle en est le plus souvent le complément. Certaines zones ne sont pas desservies par les transports en commun pour des raisons éco- nomiques et/ou écologiques. Pour chaque moyen de transport, il y a une plage de fonctionnement optimale au delà de laquelle des faiblesses en terme de coût, de capacité, de qualité et d’organisation apparaissent.

Plage de fonctionnement des différents modes de transport (échelle logarithmique)(4)

Partage de l’espace public

«L’avenir (…) est à l’organisation de la coexistence pacifique entre les différents modes de déplacements. Autrement dit, (…) dans une organisation plus harmonieuse des relations entre la mobilité et l’espace public.»(5) Il faut donc considérer «les modes de transports non plus séparément, mais dans le cadre d’un système intégré où les différents modes deviennent complémentaires»(6).

En Belgique, l’espace public est sous le couvert de différents niveaux d’autorité :

  • Le Fédéral souhaite favoriser le métro car il peut transporter de nombreux passagers (20.000 à 50.000 par heure) assez rapidement.
  • Le Régional préfère les trams en site propre car c’est un transport moins coûteux qui malgré une capacité inférieure, parvient à éviter les embouteillages.
  • Le Communal préfère les bus car il ne suppose pas l’investissement de travaux lourds et évitent ainsi des nuisances aux résidents.

Néanmoins, il est primordial que chaque utilisateur trouve sa place dans le trafic : un site propre pour les transports en commun, une voie clairement identifiable pour les utilisa- teurs de transports modaux «doux», des grands axes routiers et une gestion intelligente du trafic pour les automobiles.

Conscientiser les utilisateurs aux km parcourus

Les pouvoirs publics souhaitent mettre en place un système juste qui conscientiserait les automobilistes à leurs déplacements. Ceux-ci devraient s’acquitter d’une taxe en fonction des kilomètres parcourus et de la nécessité de les parcourir. Ainsi, un médecin en service ne subirait aucune perception supplémentaire alors qu’un automobiliste s’engageant sur la route à une heure de grande affluence alors qu’il aurait pu différer son heure de départ, prendre un transport collectif ou rester chez lui, serait pénalisé. Une troisième variable qui devrait être prise en compte est le taux d’occupation moyen des véhicules qui est de 1,3748 (en 2009).

Cette mesure vise à réduire la pression automobile inutile et à fluidifier le trafic aux heures de pointe. De même, elle pourrait s’étendre au fret souvent critiqué lorsque de grands camions font de petites livraisons ou rentrent à vide.

Sources :

(1) «Lʼintermodalité du transport des passagers est un principe de politique de planification qui vise à proposer un trajet sans rupture au passager qui utilise différents modes de transport dans une chaîne de déplacements combinées», ILS NRW, Babtie, Langzaam Verkeer et ETT, Vers une intermodalité du transport des passagers dans lʼU.E., Dortmund, 2004, consulté en ligne http://ec.europa.eu/transport/intermodality/passenger/doc/report_1_fr.pdf, le 16/7/2011

(2) analyse SWOT de lʼintermodalité en annexe.

(3) «Lʼintermodalité est un créneau de marché limité en matière de mobilité, mais est prometteur et offre un gain significa- tif quand il est en relation avec des régions métropolitaines, des liaisons bondées, sur de longues distances et pendant lʼheure de pointe.», AVV, De markt voor multimodaal personenvervoer, Adviesdienst Verkeer en Vervoer (AVV), Rotter- dam, 2002, vol. 6, traduit par lʼauteur

(4) AVV, De markt voor multimodaal personenvervoer, Adviesdienst Verkeer en Vervoer (AVV), Rotterdam, 2002, vol. 6

(5) Encyclopaedia Universalis, Automobile, Paris, Encyclopaedia Universalis France, 2008, vol. 3, p. 565

(6) Intermodalité, Site du SPW (Service Public de Wallonie), http://routes.wallonie.be/struct.jsp?chap=1&page=3, consulté le 16/7/2011

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#Clash Pub : Le lotto, à qui le tour ? Interview du quart monde belge.

Cela fait maintenant des semaines et des semaines que nous subissons les « publi-reportages » du Lotto, après le Journal Télévisé de RTL TVI. Deux minutes de supplice où l’on peut voir un quidam de la Wallonie profonde nous déballer ce qu’il ferait s’il gagnait le gros lot. E-coeu-rant. Alors, je ne sais pas si je suis malencontreusement tombé sur les séquences « spécial baraki du sud » mais j’ai d’abord cru au retour de la célèbre émission « Striptease ». J’exagère ?

  • « Comme j’aurais de l’argent, je verrais tout un tas de dames » : le gars est en train de nous dire face caméra qu’il va se faire une tournée des bordels de notre bon vieux plat pays. Bref, ce chômeur de carrière nous avoue son vice mais aussi la frustration qu’il éprouve face à l’échec sentimental qu’est sa vie. Pathétique.
  • « Je m’achèterais plein de maquillage et un Yacht et je me marierais avec Zidane et j’inviterais plein de gens parce que c’est moi la millionnaire » : j’ai adoré la gradation, du maquillage au Yacht puis à Zidane. En même temps, pour pouvoir approcher Zidane, elle aurait eu besoin plus que du maquillage… mais là je suis méchant, j’avoue.

Ma deuxième réflexion est qu’en écoutant leurs rêves, je me suis rendu compte que ce ne sont pas les leurs. Ok, je m’explique. Lorsque certaines personnes racontent ce qu’ils feraient d’une telle somme, j’ai l’impression de me retrouver dans un clip de musique ou dans une publicité. Ils rêvent de vivre les clichés qu’ils ont vu à la télé et qui sont, pour la plupart, concoctés par des marketers. C’est d’ailleurs le grand tour de force du Marketing : make people happy to buy. Sans faire le procès de notre société de consommation ou accuser le marketing de manipulation, je regrette que ces personnes puissent penser trouver le bonheur derrière une marque prestigieuse; elles n’en seront jamais à la hauteur. Le bonheur, ça ne s’achète pas, ça se construit.

Bref, tout ça pour dire que je ne m’identifie pas du tout à ces personnes qui fantasment dans leur librairie et que ces publi-reportages sont trèèèèès énervants. Vivement que ça finisse.

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